Quelqu'un a gravé de son pied ailé
l'emprunte d'un pas fragile
sur l'argile
sur le miroir argenté
des eaux dormantes
au crépuscule des désirs suspendus.
Oh nuit marine !
Un goéland
déchire l'espace
les ailes offertes au vent.
Quelqu'un ouvre l'espace
trace des formes,
qui meurent
qui renaissent sans cesse.
Quelques pierres
éclairées de soleil.
Un relief ocre
sur le sable gris.
J'ai posé la tête
sur un instant
de granit bleu.
J'ai marché infiniment
vers ce blanc vol du goéland.
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