vendredi 25 mai 2012

Quelqu'un

7/09/2007


Quelqu'un a gravé de son pied ailé
l'emprunte d'un pas fragile
sur l'argile
sur le miroir argenté
des eaux dormantes

au crépuscule des désirs suspendus.

Oh nuit marine !

Un goéland
déchire l'espace
les ailes offertes au vent.

Quelqu'un ouvre l'espace
trace des formes,
qui meurent
qui renaissent sans cesse.

Quelques pierres
éclairées de soleil.

Un relief ocre
sur le sable gris.

J'ai posé la tête
sur un instant
de granit bleu.

J'ai marché infiniment
vers ce blanc vol du goéland.

jeudi 24 mai 2012

Souvenir de mer

11/09/2007

La mer toute la nuit

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Nous la laissions ouverte
la fenêtre dans le toit
et nous avions la mer
pour nous toute la nuit.


Nous écoutions sans bruit
quand nous allions dormir
nous entendions rouler
sa présence tout au bord.

Tout au bord et encore
ces moments arrondis
sous les draps de nos doigts
où le monde tournait
plus petit qu'un grain de sable
qui nous faisait parler
très tard
au fond du lit.


François de Cornière

mercredi 23 mai 2012

Visages


27/09/2007




A la recherche
du poète ténébreux
et du sage.

Entre les deux mon cœur
balance.
Entre les visages
mon cœur navigue
Entre les lignes
mon cœur chavire
Ligne de cœur
Ligne de vie   
Rides du visages
traçant des routes
pour les larmes

et les déroutes
qui nous laissent sur le bas coté
 


"Tous les visages parlent d'eux même
avant qu'on ne les connaisse
Le tien m'a dit va-t-en cours au loin
je ne serai que tristesse"

Pierre Lapointe

Antigone

07/10/2007






Antigone fut le bâton d’œdipe

et les yeux et le cri.
Son cri s'élève toujours
intemporel
rebelle incandescent.

« Il y a une colère
une étrange et brusque fureur
qui grandit en traversant mon corps...
C'est le cri vers la lumière
de ceux qui sont nés pour elle
qui ont été indéfiniment exilés...

Le cri progresse sauvagement en moi,
il me déchire, il me brise
sur un sol sans devenir
me force à verser mes larmes
les plus dures. »

« Œdipe, comme le désir, ne peut mourir;
il poursuit sa route là où nos yeux trop faibles
ne peuvent le suivre,
il laisse à Antigone la charge
et le poids de la mort. »     Henry Bauchau     Antigone


Monologue d ' Antigone sur la route de Thèbes
Comment a t-on fait
pour survivre
à tant de tempêtes
et cette paix qui m'envahit,
assumer les tares familiales
les trous inconscients
où l'on s'abîme
comme une pierre
tombant au fond d'un puits,
le regard pourtant
se lève droit vers l'horizon,
on a tenu la barre
tenu le cap
et le sillage se dessine
inexorable
inaltérable,
chacun a lancé ses filets
parfois au hasard
à l'aveuglette
nul ne sait ce qu'il adviendra,
mais cette paix qui m'envahit
comme un soleil levant.           Estourelle




Il est magnifique ce livre !
Et depuis toutes ces années où tu me l'as fait découvrir, je ne me lasse pas d'y revenir, encore, et encore.
Écrit par : Tisseuse | 06.10.2007
et jocaste alors ?? :-)))
Écrit par : mer | 09.10.2007
"Oedipe, quand il a connu ses crimes, a choisi de vivre, il a eu raison mais je ne vais pas donner tort à Jocaste. Elle devait rester ce qu'elle était et mourir comme une reine. Elle n'aurait pu rester avec Oedipe, le suivre sur la route, mendier son pain. Impossible, impossible, elle ne pouvait changer son être, altérer son inoubliable figure. Elle a su qu'Oedipe devait vivre, devait survivre et qu'il aurait besoin d'aide pour cela. Pas de celle de ses fils, bien trop ocupés d'eux même et fascinés l'un par l'autre. Alors une des filles! Ismène mendier? Le coeur se serre. Restait moi, c'est ce qui a été, c'est tout...Au moment du désastre, c'est ce que Jocaste a vu de son oeil de reine et elle s'est jetée résolument dans la mort pour qu'Oedipe ait, à sa place une soeur ou une fille toute à lui. Une mendiante qui lui permette de marcher jusqu'à la fin de son accompagnement, de marcher encore après sa mort, comme je sens bien qu'il le fait en nous."( Henry Bauchau)
Écrit par : Estourelle | 09.10.2007
ça me remue en profondeur cet extrait que tu viens de mettre !
Écrit par : Tisseuse | 09.10.2007
moi ausi ..
Écrit par : mer | 09.10.2007
aussi, pardon..
Écrit par : mer | 10.10.2007

Empreintes

14/10/2007
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"  En revenant c'était un jeu
   de retrouver nos pas laissés
   sur le sable mouillé.

  Quand nous allions loin
  quand nous marchions longtemps
  et quand nous rentrions
  nous suivions à l'envers
  le chemin de nos traces.

  Mais-bottes ou pieds nus-
  nous sommes ces signes-là
  qui par endroit s'écartent
  s'enfoncent bizarrement
  ou même ont disparu.

  Comme si c'était un jeu
  de retrouver des pas laissés
  sur le sable mouillé
  en revenant sur soi
  à partir du poids
  très léger de la vie. "

 François de Cornière


 

 

Commentaires

tu te souviens nous faisions ça dans la boue lorsqu'on était allé chercher la mer à marée basse
on revenait en même temps qu'elle !
c'était chaud et bizarre à la fois d'essayer de retrouver nos premières traces, et j'avais l'impression enfant que c'était moi qui tirait la mer vers la plage en fines vaguelettes

il a raison Françoise de Cornière : c'est un jeu tout ça :))))
Écrit par : Tisseuse | 14.10.2007
Oui je me souviens
nous sommes pétris par les marées!!! :))
Écrit par : Estourelle | 15.10.2007
dans un rien
de sable
surgit
l'enfoui

et des grains
entre les doigts
du bleu
s'écoule
Écrit par : Lazulite | 15.10.2007
Chère Estourelle, tu voles bien haut au dessus de la mêlée des pauvres humains ...
Écrit par : l'arpenteur d'étoiles | 15.10.2007
Pourtant ces sont des sensations bien charnelles
La poésie n'est ce pas l'animal qui vit en nous, qui ne peut dire
et dont les sens en éveil retiennent les mots captifs
qui parfois s'échappent
en un souffle sauvage! :)))

merci Laz pour les quelques grains de sable déposés en mots bleus!!! :o)
Écrit par : Estourelle | 16.10.2007
nos pieds dans le sable
la mer les a recouverts
un rêve d'automne
Écrit par : l'arpenteur d'étoiles | 19.10.2007
Et le sable
gardera à jamais
la mémoire
de ces empreintes
effacées!!
Écrit par : Estourelle | 19.10.2007


Vacuité

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 __________________          Immobilité
                            Juste quelques rides sur l'eau
                                               Vacuité
                                    Le bâton est au repos
                                         Avec légèreté
          Le vent agite les roseaux                          6/11/2007

 ________________________


j'aimerais bien avoir ce ressenti là !
mais en ce moment c'est plutôt surnager pour ne pas avoir la tête carrément dans la marre :(((
Écrit par : Tisseuse | 05.11.2007
Les instants se suivent et ne se ressemblent pas...
Gardons en mémoire les instants de paix...
Écrit par : Estourelle | 05.11.2007
attends, j'attrape un bâton....pour essayer de remonter :))))
Écrit par : Tisseuse | 05.11.2007
sérénité
l'ourlet des mots
Écrit par : Lazulite | 07.11.2007
J'aime beaucoup ce que tu as écrit mais avec humilité Estourelle je te suggère d'essayer le poème sans les trois vers se terminant par té.
Qu'en penses-tu?
Écrit par : Arthur HIDDEN | 10.11.2007
je trouve l'idée d'Arthur (quel prénom de poète !) intéressant. Ton texte serait proche du haïku avec la concision et la poésie que tu sais si bien suggérer.
Écrit par : l'arpenteur d'étoiles | 11.11.2007
Je vous remercie de votre passage !
(Arthur je trouve aussi que sans les vers en té c'est pas mal non plus
C'est comme le thé il y a des jours avec thé et des jours sans !!! :)
Écrit par : estourelle | 12.11.2007
le thé donne juste une teinte et une saveur indéfinissable à l'eau........
Écrit par : Tisseuse | 12.11.2007
je ne connais pas de jour avec "t"
par contre j'en connais plein avec "di"
et même un avec un manche !
Écrit par : l'arpenteur d'étoiles | 12.11.2007
Il y a aussi des jours han-tés et je les chasse à coups de bâton!!! :)))
Écrit par : Estourelle | 13.11.2007
Un petit poème trouvé dans un livre pour enfant:
"Te souviens-tu de lundi ?
il attendait théière
et pensait à deux-mains
il se sentait si petit,
si petit qu'il ne savait plus
rien de jeudi
ni de vendredi.
Il souriait samedi
et dimanche passait en silence" C'est mignon non ??
Écrit par : Estourelle | 14.11.2007
                                             

Le cerisier

15/11/2007

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 Pour les cerises les plus hautes
l'escabeau ne suffisait pas.

On avait beau se mettre sur la pointe des pieds
tirer sur les branches les secouer
s'y suspendre
et faire peur aux enfants
avec des gestes pour rire
les plus grosses-celles qu'ils voulaient-
ne se laissaient jamais faire.
Elles tenaient s'accrochaient
et nous étions vaincus.

Aujourd'hui je repense à cela.
Le cerisier est mort
et les enfants sont grands.

Mais des boucles d'oreilles rouges
gesticulent bizarrement sur ma page.
Et cette fois je les cueille.         


François de cornière




Commentaires

Un peu de printemps et d'été ça fait du bien!!
Écrit par : Estourelle | 15.11.2007

je viens de retrouver cette photo dans mon album !
je l'avais prise en avril 2001, il faisait très frais, mais il y avait une si belle lumière, et le cerisier faisait un si joli écrin à cette jeune demoiselle en fleur !
sur l'herbe quelques pétales parsemaient l'herbe comme l'auraient fait des flocons de neige (si courante encore en avril.....d'ailleurs il avait neigé les jours qui avaient suivi, et c'était la première fois que "bébé lion" voyait la neige)...

les mots de Cornière collent très très bien à toute cette époque :))))
Écrit par : Tisseuse | 15.11.2007

Chez moi ce matin c'est tout blanc et il gèle alors faisons un retour au printemps!!!!!!
Restez accrochés à l'écran et surtout ne cliquez pas!!!!!! ne déconnectez pas!!!!!!!
restez accrochés hééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé!!!!!!!!
Écrit par : Estourelle | 15.11.2007

Ah oui des fleurs dans un cerisier et une jolie princesse dedans! Je m'accroche!!!!!!
Écrit par : Lazulite | 15.11.2007

je lui avait suspendu une balançoire sur laquelle elle continuait son rêve;
le cerisier est tombé par la décision d un propriétaire idiot
mais j ai gardé la branche
depuis, le bois a séché
j 'en ferai surement quelque chose
elle me l'a demandé
Écrit par : le père | 15.11.2007

Y passer des heures à faire des cabanes, rêver, à remplir et manger des paniers entiers de cerises! Quel gachis de l'avoir coupé... souvenirs...
Écrit par : la princesse de l'arbre^^ | 16.11.2007
oui, quel gâchis, j' aimais tellement m'accrocher à ses petites oreilles !
:-))))
Écrit par : la cerise | 16.11.2007

moi, j'aimais tellement qu'elle me tienne compagnie
elle était aussi légère qu'un oiseau, et elle riait
Écrit par : l'arbre | 17.11.2007

c'est joli : on dirait un conte japonais, ou un théâtre de marionnettes, avec la princesse, le père, la cerise, l'arbre, etc........
:)))
Écrit par : Tisseuse | 17.11.2007

et moi, j'aimais bien le ballon qui caressait la pelouse, les rires des enfants sur la balançoire, la tranquillité d'Estourelle plongée dans des poèmes, et le jardinier qui prenait soin de moi....
le jardin
Écrit par : le jardin | 17.11.2007

Je pense que l'on pourrait proposer ça aux impromptus!
Il y a plusieurs possibilités possibles:
"la princesse de l'arbre"
Le cerisier coupé
le propriétaire est un assassin!
Qui es la cerise ??
La nostalgie du jardinier...
Mon ami le jardin...
Si vous voulez je m'arrête!
Écrit par : Estourelle | 17.11.2007

je propose un gâteau aux cerises empoisonné pour l'enfoiré de voisin
(mais sans moi, hein ?) !
Écrit par : la cerise | 18.11.2007

ça serait ben dommage de gâcher un bon clafouti !!!
Écrit par : Estourelle | 18.11.2007

oh bien sur, je ne payais pas de mine
juste une vieille corde passée autour de la branche
et une planche  pour s' asseoir
l'arbre était jeune
comme l'enfant
l'enfant a grandit
son poid tirait mes cordes jusqu'à la tension extrème
l'arbre a lui aussi grandi
la branche a grossi
et la corde est entrée dans l'ecorce
ne faisant plus qu'un avec elle
la planche était tordu par la pluie
et le froid
et le soleil
et le temps
je me sentais seule et inutile
la princesse préférait les branches hautes
pour y loger ses rêves
puis on m'a jeté au feu
avec l'arbre
Écrit par : la balançoire | 18.11.2007

j'avais un frère aussi
vous ne l'avez jamais vraiment su
mais vous l'avez peut-être deviné
un frère qui gardait une autre maison
pour un petit garçon
et pour sa grand mère
un frère qui abritait des milliers d'abeilles
de printemps
des milliers de cerises juteuses
au début de l'éte
qui abritait les jeux
de certains enfants
que vous connaissez bien
qui abritait vos jeux
et qui riait avec vous
mon frère est mort aussi
de sa belle mort
de fatigue
de vieillesse
de moins d'amour
de trop d'amour plutôt
donné au fil des années ...
nous désormais
on est au paradis des cerisiers
et on veille un peu sur vous
qui ne nous avez pas oubliés
Écrit par : l'arbre | 18.11.2007

Chers amis, de vous être animés un instant
a pu faire revivre ce passé si charmant!
merci de tout cœur à tous!
avec une pensée toute particulière
aux deux frères arbres qui veillent sur nous
et que je salue!
Écrit par : Estourelle | 19.11.2007

La porte des songes

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 _______________La porte des songes
                                    ni ouverte ni fermée
                                    laisse entrevoir
                                    par transparence
                                    un au delà
                                    de lumière.

                                    Mon cœur y plonge
                                    sans crainte.
                                    Forêt de paix
                                    et de joie tissées.
                                    Chemin d'ombre
                                    esquissé.

                                    J'ai passé la porte
                                    des songes
                                    porte de paix et de joie
                                    tissées.


22/11/2007

                                    Le fleuve argenté serpente le val perdu
                                   Jusqu'au lac où dans la brume un soir disparurent
                                   Dame et chevalier blanc. Des eaux sous la ramure,
                                   Un rocher noir émerge étrangement tordu.

                                  Brocéliande ainsi ton mythe nous obsède
                                  Lancelot et Guenièvre votre amour interdit,
                                  Merlin-Viviann, noces insolites, où fut votre lit ?
                                  Tour d'air et feu maudit, forêt que hante Mordred!

                                  Enfermé à jamais à l'ombre noire des chênes
                                  centenaires, votre amour impossible égraine
                                  sa complainte que les chevaliers reprennent.

                                 Ormes, trembles, hêtres vos feuilles d'or frissonnent
                                 Le vieux barde à la fontaine chante et fredonne
                                 Les noces mystique du chevalier, de la reine.




Commentaires

j'emprunte la porte des songes, même éveillée, et je marche dans le brouillard de paix, tissé par un enchanteur puissant : le coeur d'Estourelle ;-)
Écrit par : Tisseuse | 22.11.2007
waouhh ... quels splendides poèmes !!!!
Écrit par : l'arpenteur d'étoiles | 23.11.2007
Merci à vous deux nous serons donc trois à marcher dans la forêt de Brocéliande
(cette photo n'est pas de moi mais elle est vraiment de brocéliande et s'appelle vraiment la porte des songes) mais trouve de ces portes de feuillage dans beaucoup de forêts ! (Arp si tu veux aller sur le blog du cown j'ai mis le lien ci conttre! :)))
c'est bète hier j'étais au taï chi :((((
Écrit par : Estourelle | 23.11.2007
Est ce que je peux venir aussi?
Écrit par : Lazulite | 23.11.2007
de quel lien er de quel blog parles-tu Estourelle ????
Écrit par : Tisseuse | 23.11.2007
Mais oui Lazulite les chemins en forêt sont pour tout le monde du moin quand il n'y a pas de barbelés ( Je trouve que à Brocéliande il y en a beaucoup trop!)
Tiss je parle du blog de Musigou que j'ai rajouté sous peu!
Écrit par : Estourelle | 23.11.2007
Excuser j'écris comme un charretier dans les commentaires il s'agit bien du blog du clown et pas du cown! :)))
Écrit par : Estourelle | 23.11.2007
ça écrit aussi, les charretiers ?? :o)
Écrit par : l'arpenteur d'étoiles | 23.11.2007
C'est pas pour la ramener ;-) mais j'avai posté sur le scriptorium un texte intitulé Brocéliande dont le lien suit

http://inthescriptorium.blogspot.com/2007/03/brocliande.html

à vrai dire le titre a peu de chose à voir avec le texte, encore que ...
Écrit par : l'arpenteur d'étoiles | 23.11.2007
les chemins de broceliande!!! de bons moments en famille; des rires, de la joie et des engueulades! et aussi un conte sur merlin que l'on s'invente en marchant, qui parle de trésor et qui met de la joie et du rhytme au coeur! ça, c est incrit en sculpture sur mon baton de marche en buis! il y a la feuille de chène, la gargouille et la pierre sertie
Écrit par : escargot joyeux | 23.11.2007
Tu as bien fait de la ramener arpenteur car ça m'avait échappé !
Non je me souviens... nous vons dû arpenter cette forêt ensemble en songe
(Les charretiers ça fait surtout que jurer! :))

Escargot joyeux tu es aussi sur ton bâton ! :))
Écrit par : Estourelle | 23.11.2007
je peux venir aussi ?
Écrit par : la limace triste | 29.11.2007
la limace triste est la bienvenue dans la forêt et peut-être rencontrera-t-elle escargot joyeux et il la fera rire!!! :)))
Écrit par : Estourelle | 29.11.2007

Lozère

30/11/2007
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Pelouse du Lozère
peau de pierre
et de bruyère


Alvéole
du vent
jusqu'à l'os

Lazulite



(Comme j'aimerai marcher
seule dans ce silence
Comme nos rêves sont trop immenses )

Estourelle



Commentaires

nos rêves sont à la mesure de notre démesure........
Écrit par : Tisseuse | 30.11.2007
J'ai eu l'impression de m'être trompée de blog:) Cela me touche beaucoup de me retrouver ici....Il faudrait programmer une sortie là haut...
"Je ne parlerai pas, je ne penserai rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,"( Rimbaud)
Les rêves se doivent d'être immenses
Écrit par : Lazulite | 30.11.2007
j'ai cru, moi aussi, que vous me faisiez une blague :))))
Écrit par : Tisseuse | 30.11.2007
Rendez-vous au "jardin d'ombres" pour un petit écho.... Bonne journée malgré....
Écrit par : Lazulite | 02.12.2007